Love letters to strangers

Elle se présente comme Love Letter Enthousiast! Tellement vivifiant d’entendre une jeune femme vibrer en évoquant l’émotion devant …..une lettre dans une boite aux lettres, mais pas n’importe quelle lettre: une lettre d’amour rédigée par quelqu’un qui a pris le temps de s’asseoir, de penser à nous et de l’écrire avec son écriture, son stylo, sur du vrai papier avant d’aller la poster en marchant avec ses vraies jambes. Souvenirs? Aussi forts que le bonheur de garder ces mots doux, le bien qu’ils donnent à jamais pour ceux qui les conservent précieusement, dans un coin, secret, espace sacré du coeur.

Ce qui est génial ici, dans l’initiative d’Hannah, c’est la générosité du global project, ces lettres d’amour pour ceux qui ont besoin de les recevoir et ceux qui ont envie de les écrire pour d’autres qui en auraient besoin. Soldats exilés dans des missions de mort ou épouses de soldats revenus d’Afghanistan qui ont oublié l’amour, jeune homme suicidaire qui les garde sous l’oreiller, maman isolée qui rêve d’un regard, d’un geste, d’un sourire, même de papier. Il y a un petit côté HER (le film), sans la nostalgie, dans cette histoire.

Surtout, inspirant, vibrant, touchant, cet enthousiasme d’une jeune fille qui s’enflamme pour le monde d’avant….. et le ressuscite via les media sociaux. J’adore.

A nos inspirations

Bonjour à tous,

Je suis heureuse de vous accueillir sur ce groupe consacré à l’Inspiration. Le premier groupe de ce genre en France dans la mesure où rien n’a été écrit de façon formelle sur ce thème dans notre pays.

A l’occasion de la sortie du livre « Cet élan qui change nos vies. L’inspiration » (Ed Odile Jacob), je vous propose de nous retrouver pour parler de ces moments où, en conscience, nous accueillons l’inspiration. Car d’autres fois, nous recevons l’inspiration, mais sans nous en rendre compte.

Or si l’on part du principe qu’un phénomène observé et reconnu comme tel par nous a tendance à revenir nous visiter, comme pour nous donner raison de lui avoir accordé de l’attention, nous avons tous intérêt à remettre de la conscience dans nos inspirations. Et cela tous les jours, afin d’encourager ses visites et bénéficier de son élan dans nos vies….surtout quand elles nous semblent monotones, trop réglées, répétitives ou parvenues en fin de cycle- extinction spirituelle, difficile à traverser vers un renouveau auquel il nous arrive parfois de ne plus croire.

Ces ouvertures, ces percées vers un nous-même juste, à la hauteur de la magie d’être en vie dans ce monde, nous pouvons les repérer et aussi les partager. En parler pour les faire exister à haute voix, échanger afin d’en transmettre l’irrésistible énergie. Apprendre aussi des uns des autres.

Merci de vos partages, soyez les bienvenus!
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Inspiration et mal-être

Conférence inspirante ce matin au CNE du philosophe et psychanalyste Pierre-Henri Castel sur l’évolution de la santé mentale de notre pays. Ou comment se créent au fil des époques ce qu’il appelle les idiomes de détresse, soit un discours du mal-être convenu, socialement acceptable, indexé sur le contexte économico-politique de l’époque ou d’une communauté.

Acédie chez les moines du Moyen-Age, neurasthénie au débuts du XXème siècle, dépression, troubles musculo-squelettiques et pathologies anxieuses diverses aujourd’hui, sans parler des risques psycho-sociaux à l’origine de nouvelles pathologies récemment advenues dans le monde du travail…

Je ne reviendrai pas ici sur le contenu des propos passionnants de notre orateur, tels qu’on les retrouve sur la toile au fil de ses écrits et vidéos. Me contenterai seulement  de suivre l’inspiration d’un paradoxe, riche en questionnement :
Pourquoi notre contexte d’individualisme et de solitude corrélée ne génère-t-il que des expressions de mal-être socialement banalisées et convenues ? Quitte à être mal, autant créer des versions individualisées de notre mal-être, non ?

Des formes d’expression nouvelles, des comportements disruptifs ou carrément perturbants, des symptômes inédits tels qu’on les adore dans nos films et séries : Thelma et Louise, Falling down, Breaking Bad, Homeland, Sons of Anarchy, et autres florilèges de catharsis hautement délectables.

Bref, un langage unique, à doser évidemment pour chacun, une parlure singulière, aussi rare que précieuse qui rendrait caduque la prescription automatique du médecin-refuge, grand pourvoyeur d’antidépresseurs et autres anxiolytiques à fonction de banalisation.
S’écouterait alors un idiome de souffrance à recueillir précieusement à travers des propos, des émotions, des attitudes authentiques…. Un élixir d’être à analyser pour mieux en goûter le sens, ou encore une œuvre au noir qui parlerait aussi et encore d’inspiration.

« The Eye Opening Project »

Ouvrir les yeux et s’éveiller pour ne pas dormir nos vies, chacun d’entre nous, à l’exception des narcoleptiques convaincus, recherche cela. Parfois, pourtant, on peine sur cette voie. Sentiment de décalage par rapport à son environnement, solitude aussi, tant la perception du subtil rend les échanges plus sélectifs. Commenter les aléas du climat avec le tout-venant se pratique sans problème. Partager une impression de déjà-vu ou un rêve prémonitoire requiert une ouverture d’esprit qui ne se trouve pas forcément dans les contextes de nos quotidiens!

Proche du monde de l’entreprise via mon métier de coach, j’y ai souvent ressenti la présence de dimensions irrationnelles, inclassables et, pour autant, systématiquement reniées.
D’où « The Eye Opening Project », clin d’oeil à Kubrick, au Alan Parsons project, et connotation anglo-saxonne pour sortir de l’obsession rationnelle, si française.

Adieu logique! Dans ce blog et deux fois par semaine, on parlera de ces phénomènes ou intuitions d’un autre ordre qui inspirent régulièrement nos réalités, même les plus prosaïques: au bureau, en vacances, chez soi. Pourquoi confiner le subtil à des stages ésotériques ou autres expériences mystico-gazeuses? Et leur opposer le quotidien de l’entreprise ou du foyer, prétendument alourdi de réalité obtuse?

Les deux univers, le matériel et le subtil, s’interpénètrent pour moi en permanence… même dans les lieux où l’on ne les soupçonne pas. Les quelques leaders inspirés que j’ai rencontrés dans mon activité professionnelle sont immanquablement reliés à plus que leur ego et les succès qui le nourrissent. Connectés à des plans subtils, à l’écoute de leurs intuitions, attentifs aux signes et synchronicités, ils prennent des décisions originales, parfois déroutantes pour leur entourage et, partant, toujours pertinentes.

Comme nous, lorsque nous restons centrés, en relation avec notre environnement, co-créant notre histoire de vie singulière et universelle.

Ce sont ces histoires de vie, éclairées d’anecdotes quotidiennes et extra-ordinaires en même temps, qui tisseront la toile de ce blog où se retrouveront pour échanger ceux que le rationnel ne convainc pas tout à fait

Pour des raisons d’obsession personnelle que j’expliquerai le mois prochain et fidèle à mes imprégnations astrologiques de Taureau, je commencerai par interroger nos ancrages, ces lieux que l’habitude nous fait mécaniquement considérer comme acquis : appartements, maison, bureaux. Rien d’innocent ou de fortuit là-dedans, vous verrez….

A lundi !